Le terme de « maladaptation » désigne une adaptation au changement climatique qui aggrave en réalité la situation, par sa consommation d’énergie (carbonée), par ses autres impacts environnementaux (destruction d’écosystèmes, extraction de matières), en transférant les contraintes sur d’autres acteurs ou encore en augmentant la vulnérabilité sur le long terme.
Article issu de notre numéro 63 « +4°, ça va chauffer ! », disponible en kiosque, librairie et sur notre boutique.
Elle témoigne d’une vision de court terme, d’un refus de questionner les modèles en place et d’une « sur-confiance dans les moyens économiques et la technologie pour tout régler », selon Alexandre Magnan, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et ancien membre du GIEC. Mais aussi, comme le pointe Vincent Viguié, spécialiste des politiques climatiques, d’« un manque d’adaptation planifiée en amont par les pouvoirs publics », souligné encore récemment par